L’initiative Conserver en temps de quarantaine
Description du projet
Conserver en temps de quarantaine (CTQ) est une initiative de conservation dont l’objectif est de répondre à la pandémie de COVID‑19 en « temps réel » tout en réfléchissant aux moments qui seront significatifs pour la population canadienne à venir. L’initiative a pour objectif :
- d’atténuer l’isolement social pendant la pandémie;
- de documenter les difficultés technologiques;
- de mettre en évidence l’innovation et les adaptations canadiennes qu’a suscitées la pandémie;
- de préserver les expériences du public et de la communauté muséale et de les faire connaître;
- de mettre au point et à l’essai de nouvelles méthodes et méthodologies de conservation.
L’équipe de CTQ est consciente des graves et parfois terribles effets qu’a la pandémie sur la vie des gens. Nous nous efforçons de prendre conscience de nos expériences, de faire preuve d’empathie et de tenir en compte le fait que les expériences des autres par rapport à la COVID‑19 pourraient différer des nôtres. Nos collaborateurs portent attention au ton des projets et au moment choisi. La compétence partagée est essentielle à ce projet; les Canadiens et Canadiennes doivent pouvoir faire part de leurs expériences à leur façon, s’ils le veulent bien et au moment qu’ils auront choisi.
Les résultats de cette initiative sont énumérés ci-dessous, et s’ajouteront de façon continue.
Résultats du projet
Rapports de recherche
Archives
Les Archives d’histoire orale sur le déploiement du vaccin contiennent des entrevues menées auprès de personnes associées aux efforts de vaccination contre la COVID‑19, y compris des savants, des fabricants, des politiciens et médecins responsables, ainsi que des personnes vaccinées. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez écrire à biblio-archives@ingeniumcanada.org.

Exhibitions

Une journée dans la vie
Cette exposition numérique sur Google Arts & Culture documente le parcours de la première fiole du vaccin Pfizer-BioNTech contre la COVID-19, de sa production jusqu’au bras d’une travailleuse de la santé canadienne.

Vaccins faits au Canada – Partie 1 : Variole – Diphtérie – Tétanos
De la fin des années 1800 au début des années 1900, les laboratoires européens et américains ont fait des avancées majeures en prévention des maladies. Ils ont produit des antitoxines pour des maladies qui avaient affligé l’humanité depuis des siècles, comme le tétanos et la diphtérie, et ont amélioré la production du vaccin contre la variole.

Vaccins faits au Canada – Partie 2 : La grippe – Polio – vaccins combinés
En 1918, on arrivait à la fin de la Première Guerre mondiale et les soldats rentraient à la maison auprès de leur famille. Cependant, ils rapportaient également un virus grippal mortel qui finirait par coûter la vie à 50 millions de personnes dans le monde, dont un bon nombre étaient jeunes.
Tiré du Réseau
Acquisitions

Respirateur Air1 de la CAE
Le respirateur Air1 de la CAE est un ventilateur mécanique moderne fabriqué par la CAE, chef de file mondial en matière de simulation et de formation, en réponse à la pandémie de COVID‑19 et à la pénurie prévue de respirateurs susceptibles de sauver des vies au Canada. L’appareil a été conçu très rapidement; cette technologie a d’ailleurs été la première du genre à être certifiée par Santé Canada pendant la pandémie. Cinq cents employés issus de domaines extraordinairement variés se sont portés volontaires pour collaborer au projet de diverses façons, y compris en travaillant à la manufacture où les appareils ont été assemblés. Ce respirateur de fabrication canadienne comporte plus de 500 pièces, obtenues de 130 fournisseurs canadiens. La pandémie a frappé l’industrie aérospatiale de plein fouet; cette histoire positive est l’une des rares qu’ont connues les entreprises aérospatiales et qui les ont maintenues à flot au cours des 14 derniers mois. Au début du printemps 2021, 8 200 de ces appareils avaient été fabriqués.

Fioles de vaccins Pfizer-BioNTech contre la COVID‑19
Le 14 décembre 2020 et le 4 janvier 2021, le Réseau universitaire de santé a administré le contenu de ces fioles à cinq employés du Rekai Centre de Toronto; ils étaient les premiers travailleurs de la santé du Canada à recevoir le vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19. Il s’agissait bien sûr d’un moment important dans la lutte contre la pandémie au Canada, mais ces fioles sont aussi liées à des efforts essentiels de recherche collaborative, à l’accessibilité des chaînes d’approvisionnement et à de vastes systèmes de connaissances qui ont orienté le développement, la phase d’essai et la production de masse finale du vaccin. Un de ces exemples est celui d’une société de biotechnologie de Vancouver nommée Acuitas Therapeutics, qui a mis au point la nanotechnologie, soit un système de livraison fondé sur des nanoparticules lipidiques, qui permet à l’ARN messager que contient le vaccin de Pfizer-BioNTech d’atteindre sa cible de façon sécuritaire.

Le dix millionième masque de General Motors Canada
Le premier cas connu de COVID‑19 au Canada remonte au 23 janvier 2020. Quelques mois plus tard, le pays était aux prises avec une pénurie de masques. Pour répondre à cet urgent besoin, le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a annoncé, le 24 avril 2020, que le gouvernement avait signé une lettre d’intention qui permettrait à General Motors Canada de fabriquer 10 millions de masques de qualité médicale avant le printemps 2021. Ingenium a fait l’acquisition du dix millionième masque, qui représente une pièce essentielle de l’équipement de protection individuelle porté tout au long de la pandémie. Le lieu où ce masque a été manufacturé rappelle aussi l’effort déployé par de nombreuses industries, au Canada et partout dans le monde, pour répondre à la COVID‑19 en adaptant leur production et leurs produits afin de répondre aux nouveaux besoins et aux pénuries.
Responsable du projet

Emily Gann, Ph. D.
Directrice, Division des conservateurs
Domaines d'expertise:
Transport en commun; Technologies et réseaux ferroviaires; Histoire de l’automobile au Canada; Genre et technologie; Technologie, environnement bâti et accès