Avion Swordfish II de Fairey
Faits saillants
- Biplan monomoteur torpilleur conçu et produit par Fairey Aviation Company Limited, au Royaume-Uni, entre 1936 et 1944.
- Bien que semblable en apparence à un avion de la Première Guerre mondiale, il a été utilisé par le Fleet Air Arm de la Royal Navy jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
- Au Canada, basé à Dartmouth et Yarmouth (Nouvelle-Écosse), il a été utilisé à partir de 1943 par la Royal Navy.
- Des avions de ce modèle ont été stationnés sur des bases du littoral, embarqués à bord de porte-avions ou transportés sur des navires marchands/porte-avions.
- Surnommé « Stringbag » (filet à provisions) en raison du grand nombre d’objets qu’il pouvait et a été amené à transporter.
- A pris part à des batailles majeures en 1940 et 1941 et notamment celle au cours de laquelle le cuirassé allemand Bismarck a été coulé.
- Le premier vol a été en 1933 (Fairey TSR I).
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Numéro d’artefact: 1967.0659
Fabricant: Inconnu
Lieu de fabrication: Grande-Bretagne
Date d’acquisition: 1965
Numéro d’enregistrement: NS122 (RCN)
Historique
À peine modifié par rapport aux biplans de la Première Guerre mondiale et tout à fait désuet au début du second conflit mondial, le Fairey Swordfish est malgré tout demeuré en service jusqu’à la fin de la guerre. Lent et presque sans défense, il a brillé dans son rôle de bombardier-torpilleur, s’il y avait peu d’opposition. Des Swordfish ont durement frappé la flotte italienne à Tarente et ont aidé à couler le cuirassé allemand Bismarck. Ses principaux avantages étaient sa robustesse, sa facilité d’entretien et ses qualités de vol sans faille. Le Swordfish pouvait décoller d’un porte-avions ou y atterrir, même par gros temps. Dès la fin de 1941, les Swordfish étaient surtout affectés aux opérations anti-sous-marines.
Les Swordfish canadiens étaient basés à l’École de tir de l’aéronavale de Yarmouth et à la station de la Royal Navy de Dartmouth (Nouvelle Écosse). En 1946 l’Unité des besoins de la flotte no 743 (MRC) était équipée de Swordfish. Dans la Marine, on l’avait surnommé « Stringbag » ou filet à provisions. Le Fairey Albacore qui devait remplacer le Fairey Swordfish au début de la guerre, ne s’est pas avéré supérieur à son prédécesseur. Au Canada, l’habitacle ouvert de certains Swordfish a été muni d’une verrière, bien pratique pendant l’hiver.
Lieu actuel
Exposition La Deuxième Guerre mondiale, Musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Provenance
Achat
L’identité exacte de ce Swordfish est inconnue, mais cet appareil a probablement été construit par Blackburn Aircraft Company Limited de Grande-Bretagne pour la Royal Navy puis expédié au Canada.
Il a été acheté dans les premières années de l’après-guerre par un fermier de Tillsonburg (Ontario), Ernest V. Simmons, qui fit l’acquisition d’un nombre impressionnant d’objets de surplus militaire, dont probablement huit Fairey Swordfish. Simmons a gardé ces avions sur sa ferme et très peu ont été vendus de son vivant. Il a toutefois vendu un des Swordfish au Musée canadien de la guerre le 22 mars 1965. Cet avion a été restauré à Eastern Passage (Nouvelle-Écosse) par Fairey Aviation of Canada Limited et la Marine royale du Canada.
Le Musée l’a acheté en 1965 et lui a attribué un numéro de série fictif correspondant à un des Swordfish ayant volé au Canada pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Information technique
- Envergure
- 13.9 m (45 pi 6 po)
- Longueur
- 10.9 m (35 pi 8 po)
- Hauteur
- 3.8 m (12 pi 4 po)
- Poids à vide
- 2 132 kg (4 700 lb)
- Poids maximum
- 3 406 kg (7 510 lb)
- Vitesse de croisière
- 185 km/h (115 mi/h)
- Vitesse maximale
- 224 km/h (139 mi/h)
- Vitesse en montée
- 1 520 m (5 000 pi) / 10min
- Plafond pratique
- 2 900 m (9 500 pi)
- Autonomie
- 879 km (546 mi)
- Moteur
- Un moteur Bristol Pegasus XXX, 9 cylindres en étoile de 750 ch